La pluie cesse son caprice et le jazz commence à s’entendre.
Au fond de sombres ruelles, des chats noirs s’élancent,
Se ralliant à la fumée opaque qui s’élève du sinistre ;
Une ambiance taciturne angoissante pour les carrés tristes.
Afin de donner du sens aux envolées cuivrées passagères,
Des notes de piano vagabondes et des tambours haletants,
Pour qu’enfin le temps se fige un instant …
Une perturbation monochrome, éloignée des hautes sphères.
La conversation phonique bat son plein.
Dehors, les désœuvrés battent de l’aile,
Embrassant l’asphalte avec dédain,
Sourdingues au dernier appel.