Guide gisant

Ermite dans tour d’ivoire, mélancolie du désespoir ;
Ostracisme des passions se termine en désolation.
Viduité du temps, l’âme amie terrifie le désœuvrement ;
Compagnie bénéfique mais misanthropie pourrie prolifique.

Personne aux manettes, le jeu et l’illusio se closent.
Se cloître, pas de miracle mais une négligence coupable.
Aucune détresse ni maladresse, juste un sentiment durable ;
Une aune d’os de crevette, creux, faux et sans cause.

L’absence, une inspiration ; le bon sens, une attention.
Pénurie du vide, tricherie des puissances ;
Atonie de vie, tri cher des vivants.
La dépendance, une imprécision ; le troisième œil en dit long.

Cataracte du cœur, pancarte et leurres.
Fascination facile faussant la foi du feu ;
Surdité sordide sonnant la soif du fer.
Battre les œufs, compter les bleus,
Dompter les faux dieux, écarter les envieux,
Fermenter un scénario fabuleux, guider les creux.

Guerroyer comme un gueux, héler en facétieux.
Inhumer les inhumains, puis une aurore rouge.
Jouer avec les joies de demain, hors de la dune qui bouge.
L’écrou soulage autant qu’il fout la rage.

Récolteur d’eau sur la peau, bouclier autour du château,
Retraite dans le désert, fraises avant le dessert.
Illusions, défaite du réel,
En mission, rejoindre l’Éternel.
Vision au delà de l’au-delà d’une destination perspective,
D’une dimension perfectible, d’une réclusion intempestive.

Le temps s’écoule
Et c’est cool
Lorsque s’écroule
Les secousses.