Danse macabre

Allume la torche et disparaît dans le souterrain.
Dehors, le ciel s’est progressivement assombri ;
Les clones dans l’affliction se sont éteints puis endormis ;
Les fanatiques provoquent l’incendie,
Les apathiques déchaînent leur rien.
Au sein de la cave, la sanité se dissimule loin du vain.

D’étranges bruits résonnent dans la pénombre des couloirs ;
Aux recoins, des cadavres ouvrant soudainement leurs trous ;
Hallucinations horrifiques d’un temps défraîchi, adieux faux miroir.
Loin des ténèbres du cachot, les relations toxiques aux oubliettes.
Enfin, le boyau mène au caveau, immense crypte sans statuette.
Perspectives titanesques, flou aux troubles des sourds.

La nuée baigne dans le sang,
Frétillant au son de la danse macabre.
Rien ne freine la levée du sabre,
Ne reste qu’au fond le manque.