Hurlement

J’ai envie d’hurler

Hurler ma rage
Hurler mon désespoir
Hurler mon marivaudage
Hurler mes espoirs.

J’enlace mon propre corps pétri d’une douleur sans nom
Le son est discret mais déchirant.
Ma peine n’a aucun égal, bouffon
Je me recroqueville, bousillé un temps.

Mon nez s’étouffe ; à couper le souffle ;
Ma bouille est toute mouillée ;
Bientôt je ne peux presque plus exprimer
Alors je me lève pour épouser la fenêtre.

Dehors, la pluie, la nuit,
Deux gens qui rient,
Tout en bas ; Oui, tout en bas,
Sans doute pas assez haut …

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Distinguer les mots et les actes,
Le fantasme et la réalité,
L’imaginaire et le réel.