Cécité

Le politiquement correct n’est qu’une censure idéologique ;
Les sangsues identifiées sont toutes si sûrement identiques ;
Ils abdiqueront sans véhémence ; je les rekt de façon apathique
Par une acrobatie qu’ils sentiront passer comme achromatique.

La compréhension apporte le Beau ;
Leurs actions paraissent si laides.
Les reconnaître colporte l’égorgement du veau ;
L’éviction se dresse, tend piège qui les dépossède.

Si je veux te saisir à siffler tes fausses pensées,
Il me suffit d’allumer BFMTV, – mais je n’ai plus de télé – ;
Je l’ai tue et je n’ai plus que mon égo d’égoïste à flatter :
L’étape s’acharne à perpétuer une perpétuité qui se prédit.
J’incarne la continuité du précurseur de la naissance de la tragédie ;
Où est-ce que j’ai mal ? Comédie incompréhensible comme Eddy.

Lasser, laisser à laisser des pas sans empreinte,
La fougue de Zola et l’ironie de Flaubert, j’empreinte,
Altérant l’assonance en cassant les cannants.
Silence. Citant Cioran ou Maupassant,
Se disant médisants des passants ;
Le Horla hurla, onirisme austère dépourvu de crainte.

Tout est si clair que j’en perds la vue,
Je n’ai plus de larmes à fournir en plus-value,
Juste des armes à offrir aux plus enfants,
Offensant les officiels qui ne siégeront jamais dans le ciel blanc.