Guerre & Paix

Ces serviteurs sucent encore plus qu’ils ne semblent le faire,
Mais ma rancœur pulse la mort tranquillement en battant le fer.
Faux-semblants, en permanence perdus dans l’apparence.
Gant blanc, intense voyance, intégrale indépendance.
Leur obédience obscène et abjecte objecte l’objet de mon silence,
Car la grandeur de ma colère hurle et colore ma clémence.

Leur obéissance malsaine enclenche mon outrance de zèle.
Tandis qu’en tyran tout se perd, en brigand tout est offert.
Quand le fauve se faufile dans la forêt, loin lorgne la gazelle.
En expert, il conquiert, remet le couvert, présageant le dessert.

Dommage, mauvaise page ; en décalage, la différence est l’existence.
L’offense présage l’absence de partage ; inconsistant est l’hommage.
L’orage s’étend, le sauvage l’entend mais ne succombe à la pestilence.
Décadente concurrence ; monument colossal dans les branchages.

La route est longue, et l’aune est un loisir de tiroir qui s’effrite.
Le rite, lui, est noir. L’horizon est rouge et le rire est jaune.
S’endormir dans le doute en pleine conjonctivite.
Peau-rouge, lumières infra-rouge ; le roi ne se détrône.