Déréalité

Les mêmes schémas se répètent en boucle, sans l’ombre d’un doute.
Poker face. À l’ouest, j’erre, sans erreur, puisque la destinée est manifeste.

La liberté présente un goût amer une fois qu’elle doit déserter d’un seul coup les convoitises libertaires.
Surplombé d’un ton condescendant, j’entends trop souvent des gens médisant sur d’autres gens.
Convulsions révolutionnaires lorsque plus grand chose ne paraît ravissant au sein du pénitentiaire.
Idée en action : chuchoter en défrayant la chronique. Boulimique, qui es-tu pour juger, fort de la toute-puissance de ton ignorance ?

La déréalité, cette conne, me donne la nausée.
Ils s’allient, salissent, s’alimentent et s’aliènent à une seule idée.
La dissociation est énorme, comme l’apogée
Du Pire2Peer, coincé dans une humanité bridée.

J’ai percé les regards de glace, pour n’y figer que des chimères.
J’ai visé l’Everest, loin des hagards et de leurs farces de tôlières.
Néanmoins, le philanthrope se sent humé tel un misanthrope.
Ils se trompent et misent sur le mauvais cheval, il paraît que c’est assez banal.

Les envieux environnants chassent, en fiers ivrognes, la clairvoyance.
Inutile de s’engager pour une parlotte entre malheureux gueux,
Mon auto-pilote n’est clairement pas adapté à leurs tracés sinueux.
Leurs croyances les font vieux comme la persistance d’une performance.

« Je suis là et pas là. Je suis avec vous, mais ailleurs. C’est comme s’il y avait un voile, une sorte de brume entre le monde et moi. […]».