Comptes rendus

Le noyau de cette réunion est manquant ;
Le pivot y demeure clairement absent.
Où sont les adolescents ?
Sans prétention,
Est-ce abscons ?

Ils serpentent sans fin sans finir par dire ce qu’il faut lire,
Pendant que j’sens que j’attends sans attente en latence.
Leurs problématiques usées sont historiques, juste des cycles.
Leurs “nouveautés” restent du papier recyclé de mauvaise qualité.
Ils s’estampent et je m’estompe dans la messe du temps,
En présageant de disparaître dans un coup de vent.

It’s like I’m far beyond on the mountain,
Avoiding the glory rain,
While they’re still waiting the train
Waiting for a fucking train in vain…

Celle-ci étale sur la table son malheur,
Je flaire son mal, sa profonde rancœur.
Celui-ci évoque son adorable idéal,
En loques, pourtant si misérable,
Mais fascinant en cette lancinance ;
Parfaitement incroyable !
Ma figure : antipathique, inexpressive ;
Mon cœur, en un hic : pétulant contre l’invective.
Dans mes impénétrables songes,
Je dévisage le grand mensonge.

Je n’ai rien à dire, ce serait trop direct et brutal.
Je préfère écrire, sembler abject – mais surtout ingouvernable -,
Plutôt que de brasser du vent avec ces gens au comportement de mauvais enfants ;
Ces mêmes gens impertinents, intolérants, inconséquents,
Qui se prétendent si gentiment indulgents.
S’ils se proclament ouverts, leur coquille est pourtant vide.
Je les acclame à l’envers, leur béquille n’est qu’un suicide.