Le cercle de la mort

Le parfum de la rose me manque tant ;
Ne reste que le monologue.
L’absence de douceur me bloque,
Dans un instant presque gênant.

Où est la fougue ? Où est l’amour ?
Avec l’arrivée de l’automne,
Ces mots s’éteindront bientôt pour toujours.
La pensée arbore de mornes tracés pour les Hommes.

L’atrocité des hominidés me glace,
Bien que la honte écarte la haine en face.
L’amitié s’éteint ici, puis renaît là ;
Simples cycles, du lever au trépas.

Tout semble mort ou en passe de l’être,
Tout brûlera dans l’âtre du paraître.
Cela semble le cheminement logique
De la destruction de nos âmes obliques.

La vie est si misérable loin du palpable,
L’avenir, doucement, s’enfonce dans le sable.
Si les larmes coulent moins souvent,
Le résultat reste cyniquement inconséquent.