Idylle

Je te connais à peine,
Mais bordel, tu pourrais facilement abolir ma peine.
Je ne sais si je peux me permettre de t’écrire cela, certes ;
Mais il est nécessaire que ce chaos cesse.
Comment réussir à te sortir de ma tête ?

Je repense à l’autre soir.
Quelle tension lorsque tu me touches de ton regard !
Cela pourrait me faire glisser une nouvelle fois sur le billard.
Oui, une nouvelle foi.
A croire que je suis fou de la mort.
C’est qu’elle m’apporte tant de réconfort.

J’ai lu les signes envoyés ;
Collier tournoyé, corps tourné ;
Sentiments noyés. Dans l’inconscient, nés.
J’ai vu l’estime s’envoler vers les sommets ;
Je te somme de m’assommer ou de me hameçonner,
Car je veux vivre cette folie qui a parcouru nos iris.
C’est trop tard, je suis ivre de joie face à cette vue novactrice ;
J’y ai cru contempler une jolie idylle qui hiberne encore.
S’il te plaît, dis-moi, est-ce que j’ai tort ?