Noir

Un peu de musique pour parfaire les contours.
Son cœur s’ouvre perpétuellement à elle car il est sien.
Il est sien, et il l’offre sans retour en un détour.
Mais il se meurt souvent quand elle s’élance sur d’autres chemins.

Donnons-nous la main en s’adonnant au temps autant que possible,
Offrons-nous à chacun en se montrant tout le chagrin disponible.

Ô désespoir au comptoir !
Quelle est cette cambrioleuse
Qui miaule sa ritournelle ?
La plus belle créature de l’Éternel,
Si prodigieuse, si merveilleuse,
Renvoie un miroir noir.

Quelle est cette peur ? Lui, il n’a horreur que de lui.
Parfois, il croit qu’ils se ressemblent plus qu’elle ne l’envie ;
Ou est-ce son esprit qui lui joue des tours, ô amour ?
Le temps s’écroule et il s’écoule loin de la foule.
Il s’essaye juste à la vie, et il veut qu’elle en fasse partie.
Car si elle est partie ; comment peut-il trouver l’harmonie ?