Crevasse

Je ne suis Blanc qu’à l’extérieur,
Lorsque je balance toute la noirceur
Avec ardeur sur l’arnaqueur,
Simple demandeur d’asile face à l’examinateur.
Je fais ça sans forcer pour forcer les forces
À abattre l’albatros et à bâtir l’abattoir
De leurs valeurs valsant vaguement
Depuis la fin de l’enfance ; croyances.

La substance de la finance est fondée sur la résistance ou l’impuissance.
Si tu es trop souvent content dans la mouvance,
Tu es très probablement dans l’ignorance.
Au bord de la crevasse, le porc.
Le temps passe et tu trépasses,
Moi j’sais pas encore si j’mens, sors

Y’a pas de différence,
Que j’tire ou que j’tire pas.
Y’a plus d’innocence.
Que j’tire ou que j’tire pas,
Aucune différence, vraiment
Aucune différence.

Qu’est-ce qui peut te pousser
À ce genre de pensées
Si ce n’est d’être né mort-né ?
C’est morne et j’étale l’épave
En p’tit rate-pi qui fabrique
Une muraille de briques loin de ta panique.
Ta vie t’avales, t’es bien pérave.
Vue ovale, j’cris au calme.

Apparemment une résidence privée,
C’est sécuritaire.
Apparemment une défiance innée,
C’est sectaire.
J’perçois tout à l’opposé
De ce qu’ils disent nous montrer ;
“Ministère de la Défense”
Pour notre sécurité, t’as pigé ?
Quelle inconscience ! Quelle décadence !
Où est le bon sens ?

Y’a pas de différence,
Que j’tire ou que j’tire pas.
Y’a plus d’innocence.
Que j’tire ou que j’tire pas,
Aucune différence, vraiment
Aucune différence.