Conforme

Puisqu’en ville il n’y a plus grand monde qui cultive son jardin,
J’essuie la vile Iliade en franc monstre qui poursuit son dessein.
Fantassin mutin d’une triste armée sans nom qui fustige le coquin.
Félin témoin d’une brise fanée dans l’ombre, qui éblouit le souverain.

Quand je sors dehors, c’est toujours ciblé.
J’vais rarement dans les endroits où ils veulent mes gros billets.
Ego brisé, terroriser, être opprimé, est beau qui l’est.
Quand je dors, mon corps est tout fou, si c’est
Vrai, rien de tout mou, tu peux voir mes crocs briller.
Égaux prisés, terreau, risée, être haut, primer, est beau qui l’est.

Se conformer à la norme, c’est échapper à la vie.
Se condamner à la mort, c’est s’en sortir.
Ceux qui ont formé la norme sont tous horribles.
Ce con damné à mort est encore pire.

Sinon s’en accoutumer. Ne plus voir le sang agglutiné ;
Ne plus faire d’échanges, à butiner.
Ne plus saisir sa chance, à lutter.
Le sens me coule du nez, je n’ai plus de temps pour roupiller.