Schizophrenic Culture [FR]

 

Pendant qu’ils s’enfoncent sur les autoroutes du mensonge,
Dans ses songes, il prépare une nouvelle battue.
Il s’est battu pour découvrir le chemin de la Vérité,
En vérité, t’es tellement loin du réel que tu n’captes même plus que tu es abattu.
Ah bah tu crois qu’c’est ça la vie !
Tu n’vois même plus les journées défiler,
Des filles débridées qui te dictent quand jouir,
Histoire de dire, direct que ça va mieux, mais en fait … Euh …

Eux ils peuvent penser pour toi, t’inquiète.
Eux, ils peuvent panser tes peines, t’inquiète.
T’as juste à te laisse guider par leur vérité ;
N’essaye pas de vérifier et contente toi d’acquiescer
Et puis reste là à végéter, comme Végéta tu ne seras jamais le premier !

Effeuille tes frustrations stériles,
Ruisselle de sensations futiles,
Oscille entre fuite et silence,
Gaspille, entre vide et puissance.

Des gémissements incessants – si fatiguant – l’ont poussé aux confins du néant.
Un pied à terre, autrefois si fier, il se fait le bouc-émissaire de ses pairs,
Aimantant les fautes émanant des autres,
Leurs mensonges multipliés, ultime recours à l’irréalité.

Milles efforts effacés en une fraction de seconde ;
Milles vérités vociférantes mais vaines, verrouillées sans attente.
Constat déprimant qu’on s’inflige ;
Fracas imminent et on vacille.
Un peu de larmes, peu d’appétit,
Ainsi s’effleure petit à petit le goût de la vie.
Vite fuir tout ça, partir d’ici,
S’éloigner là-bas, loin du fouillis.
De ces figures féroces, fascinées par si peu …
De ces fissures atroces, abandonnées par les Dieux.

Vite enfuir tout ça, partir d’ici,
S’échapper là-bas, loin d’un ramassis
De conneries constamment appuyées,
Pensées comme permanentes,
Mais violentes et inventées, imposées.

Populations acculturées, ignorant les ignorés,
Facilement fascinés par la décadence, fuyant fatalement l’excellence.