Soumission

Ô prolétaire soumis au fascisme,
Qu’observes-tu dans le capitalisme ?
Individu dépossédé de lui-même par choix,
D’alternative tu n’auras.

Copie tes maîtres pour espérer exister,
Ainsi tu pourras te complaire dans l’illusion de la liberté
Que seule la mort viendra finalement t’offrir,
Après tout ce que tu as pu subir.

Le divertissement est un bain vivifiant
Que tu dois te prescrire continuellement.
Sois fidèle à ce théorème, ce si glorieux phénomène
Qui t’amène au sommet du système.

Noyé dans la supercherie d’une industrie
Qui n’a plus rien d’une théorie,
Oublie la compassion, compagnon ! Car ta rébellion
N’entraîneras que ton exclusion de cette civilisation.